Retour sur le Martigues festiv’halles avec 4 jours de concert, du vin rosé, de la bière, des photos, des rencontres, de la fatigue, des hamburgers, de la bonne ambiance, du sexe… euh non je m’emballe un peu là ho…
Bon j’ai l’accréditation en poche pour shooter pendant 3 jours sur 4 et oui Kendji Girac (son management) ne m’a pas donné d’accré, fait chier t’imagines comme je suis malheureux 😀
1erjour c’est parti pour Louis Bertignac et Shaka Ponk, mon Sony A7iii prénommé « Dolores » et prêt(e) avec un objectif Tamron 24 – 70mm et un Sony 24 – 240mm prêté gracieusement par Provence Photo Vidéo sur Aix en Provence (oui parlons un peu matériel mes cochons), je saute dans ma Black Car (ne pas confondre avec Blablacar) et comme j’habite pas très loin 25mn après je me gare aux halles de Martigues et très important le parking en plus d’être facile d’accès, d’avoir de nombreuses places, il est gratuit et ça c’est un peu la grande classe quand même.
L’intérieur du fest est spacieux, il y a un système de cartes cashless efficaces et une dizaine de food truck, vu les files d’attentes pour prendre à bouffer je pense qu’il en faudrait un peu plus, et aussi rajouter des tables et chaises en plus pour pouvoir manger. A part ces défauts bien minimes ça sent la bonne organisation, je suis directement reçu par Eloïse « chargée des relations publics » qui au passage est très sympathique, réactive et professionnelle, elle m’explique le déroulement et les conditions.
Bon et si je parlais un peu de musique non ?? parce que ma vie on s’en bat un peu les co… et beh non on parle musique après… parce que je suis obligé de dire que je croise quand même la crème de la crème en tant que photographe Fétichiste, le couple Yann & Coco de « Ultimate Psycho » voilà donc si tu cliques sur le nom tu vas comprendre leur délire, mais clique après avoir lu ma chronique sinon petit cochon tu risques de te toucher l’asperge et de ne pas me lire…
Voilà je suis dans le crash et Louis Bertignac entre en scène à 20h30 sur une reprise de Téléphone « ça c’est vraiment toi » les cliquetis des photographes sont dans le tempo et Louis s’amuse comme un petit fou entre reprise et blaguounette entre les titres, le public passe un très bon moment, moi un peu moins le coté reprise me fait penser à un groupe de bar et ça me dérange un peu, elles sont quand même « heureusement » un peu revisité (le concept de son dernier album) mais bon un exemple avec le titre Coquine qui est très sympathique, mais maintenant écoute la vraie version « Cocaine » de Clapton et voilà pas la peine d’en dire plus…
Il est à peu prés 22h30 et Shaka Ponk entre sur scène après une intro le titre « Killing Halleluya » retenti dans les halles de Martigues et d’entrée de jeu le public est conquis, les musiciens dans la pénombre sont violemment métronomique et que dire de Frah et son comportement animal, la scène est sa jungle et il y règne tel un gorille à dos argenté, non mais regarde le sauter dans la foule, tu vois qu’il adore le contact et le public le lui rend bien… son acolyte Sam déesse amazone post-apocalyptique règne sur la scène aussi bien que Aunty Entity dans la ville Bartertown,et encore mieux, Master et Blaster sont inexistant elle à aussi pris le contrôle du « monde d’en dessous » s’ensuit Fire le public est chaud comme une « baraque à churros » ça slamme, ça pogote… les titres s‘enchainent et aucune baisse se fait ressentir de leur coté comme du notre, le visuel scénique est vraiment beau des images 3D sur un écran géant tout le long du concert qui en plus est interactif avec le groupe, le passage avec le combat de solo batterie entre GOZ et Ion suivie de Kurt Cobain, Lemmy, Prince et David Bowie qui joue avec et contre Mandris, CC & Steve est d’une efficacité redoutable, j’adore…
Arrive le moment ou Frah se fraye un chemin au milieu de la foule pour rejoindre une estrade en plein milieu et tel un messie il nous fait faire un « circle freak pit », ambiance volcanique dans le public, je profite de la cohue pour m’incruster au troisième rang et pouvoir shooter avec « Dolores » les prises de vue seront meilleures que dans le crash et mon boitier « sauvage » à caressé quelques cranes toujours dans la bonne ambiance… héhé attend t’es dans un concert de rock alors casse pas les couilles…
Moment émotion ou Sam entonne « Smells Like Teen Spirit » de Ni… Non pas la peine de citer le groupe, si tu ne le connais pas alors change de Blog et ne lis pas jusqu’à la fin tu ne le mérites pas…
Le show continu de plus belle avec encore quelques titres dont « Gung Ho » et « Rusty Funky » et un final dantesque qui mettra tout le monde d’accord, j’ai pris une claque ce soir là. Fier de voir qu’un groupe Français met à l’amende beaucoup de groupes US scéniquement parlant.
Bravo… c’est l’heure de rentrer pour derusher les photos et dans l’excitation j’ai travaillé les photos jusqu’à 6h30 du mat… Putain je suis crevé, je me couche à demain…
Photos : Velasco Photography
Chronique : Claude Elkabbach
Super chronique on s y voit vraiment et superbes photos Olive bravo
Merci au top 😉