Clap de fin pour le festival « les voix du gaou » en 2015 après 18 années de bons et loyaux services avec une programmation commerciale mais intéressante, remplacé par Le Pointu festival avec comme son nom l’indique un plateau bien plus branché, underground, exigeant…
C’est partie pour le deuxième jour, la voiture est garée, obligé de me taper une bonne quinzaine de minutes en plein cagnard pour arriver à la superbe presqu’île du Gaou, malheureusement pour moi j’arrive a la fin du premier groupe The Spitters qui termine le set sous une chaleur accablante, avec un nuage de poussière dans le pit qui montre que le public a apprécié.
C’est au tour de Bryan’s Magic Tears de monter sur scène, venu directement de Paris le quintet signé sur le label Born Bad Records nous plonge dans une noisy pop rock année 90 avec une nonchalance scénique bien British..
Bonne transition pour l’arrivée des 8 Londoniens aux jolie noms de Caroline qui vont nous faire bailler assez rapidement avec des impros (ou pas) ambiance free folk, dommage parce qu’il était accompagné d’un magnifique coucher de soleil et leur musique répétitive et lancinante aurait pu (du) nous faire passer un très bon moment…
Direction l’espace chill-out, petite scène sous les pins accompagné de plusieurs transats et un bar pour pouvoir s’alcooli… euh… s’hydrater correctement pour pouvoir bouger nos jolis corps moites sur la musique du groupe Madmadmad, leur son rock groovy électrique et électronique, nous ont offerts une expérience sensorielle de bon gout…
Retour sur la grande scène pour accueillir un jeune groupe prometteur venu de New York, Geeze qui nous ont fait l’honneur de remplacer Boy Pablo au dernier moment pour cause de grève aérienne ou de covid??
Ils sont jeunes mais ils savent écrire de belles compositions rock indé et cerise sur le gâteau ils savent même les jouer sur scène pour notre plus grand plaisir pendant trois quarts d’heure, belle découverte…
Arrive sur scène le meilleur groupe (suédois) de rock du monde, The Hives, sans leur matériel qui est resté sur le tarmac à cause des grèves mais ce n’est pas grave et même si le guitariste Nicholaus Arson à quelques problèmes techniques le groupe nous gratifie d’un concert avec un set classique et court (1H10) mais d’une grosse intensité qui ravira tout le public.
Finito..
Belle journée, beau festival, belle programmation même si à cause des grèves aériennes il y a eu 4 groupes sur 3 jours qui ont annulé leur venue..
Et sinon j’ai oublié de vous dires que pour les 3 jours du fest les places étaient même pas à 50 balles et avec le pass early Bird elles était à 30 euros… Belles initiatives de la part des organisateurs.
J’espère à l’année prochaine
Photos : Velasco Photography
Chronique : Claude Elkabach