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IAM à l’orange vélodrome – 28 juin

Posted on 9 juillet 202510 juillet 2025

Il y a des concerts qui marquent. Et puis il y a ceux qui entrent dans l’histoire. Ce samedi 28 juin 2025, IAM a livré un moment inoubliable dans un Stade Vélodrome plein à craquer, devant plus de 55 000 personnes. Un concert unique à plus d’un titre : c’était leur première fois dans l’antre olympienne, à domicile, sur cette pelouse mythique où les membres du groupe allaient voir l’OM, enfants, dans les gradins du virage Nord. C’était aussi l’occasion de célébrer 40 ans de carrière et 50 ans de hip-hop, avec la manière : plus de trois heures de show, des dizaines d’invités, une scénographie monumentale et un message toujours aussi brûlant d’actualité.

Le spectacle s’ouvre dans un décor de pyramides, clin d’œil à l’Égypte ancienne, fondement symbolique de l’identité du groupe. Encagoulés, drapeaux marseillais à la main, les six samouraïs prennent possession de la scène. « Independenza » lance le concert comme un uppercut : rimes acérées, posture combative, ambiance insurrectionnelle. Le ton est donné.

IAM structure son show comme un voyage en cinq chapitres à travers leurs influences : Égypte, Asie, cinéma, New York, Marseille. Un récit visuel et sonore, nourri par des années de culture, de films, de sons, de rues et d’engagement. Le Vélodrome devient le théâtre d’un récit collectif, d’une mémoire urbaine racontée à grande échelle.

« Mon texte le savon » bouleverse. Akhenaton, submergé par l’émotion, laisse couler quelques larmes. C’est rare, c’est fort, c’est vrai. Le public sent tout. Le silence est total, puis l’ovation.

Puis vient le feu marseillais. « Ce soir, on vous met le feu », inspirée des chants de supporters, fait trembler l’enceinte. Shurik’n sourit : « C’était une obligation, on serait complètement fou de ne pas la chanter. » Le public explose. Ensuite, Bouga ramène son « Belsunce Breakdown », et le stade devient une gigantesque fête de quartier. Clou du spectacle : Djibril Cissé, micro en main, reprend « Je danse le Mia », dans une version décalée, drôle, parfaitement marseillaise.
Mais très vite, la gravité reprend sa place. « Petit frère », puis « Demain c’est loin ». Deux morceaux visionnaires, traversés par les réalités sociales, qui prennent une autre ampleur dans cette enceinte mythique.

Tout au long de la soirée, c’est une véritable passerelle intergénérationnelle qui défile sur scène : Arsenik, Stomy Bugsy, Passi, Médine, Faf Larage, Le Rat Luciano, Wallen, Cut Killer, L’Algerino, Kalash, Bouga, Sébastien Damiani, Khaled, Djibril Cissé… Près d’une cinquantaine d’invités, symbole vivant d’un hip-hop rassemblé, uni, multiple.

La scénographie est d’un niveau rarement atteint dans le rap français. Tout est chorégraphié, pensé comme du cinéma. Chaque titre devient un tableau, une scène, une mémoire vivante.

Et moi, au milieu de cette intensité, j’ai choisi de me concentrer sur les visages.
Plutôt que les grands angles, j’ai privilégié le portrait. Parce qu’au-delà de la scénographie, ce sont les expressions, les émotions brutes, les silences entre deux rimes qui racontent la véritable histoire de ce concert.

Je tiens à remercier chaleureusement Live Nation et Maël pour l’accréditation photo, qui m’a permis de capturer cette soirée hors du temps. Merci pour la confiance.

Ce concert n’était pas simplement un concert. C’était un hommage à Marseille, à une culture, à un engagement.
IAM a prouvé, une fois de plus, qu’ils ne sont pas seulement des artistes.
Ce sont des passeurs, des bâtisseurs, des conteurs de mémoire.
Et ce soir-là, j’étais là pour en témoigner.

Chronique et photo : Velasco

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