Last Train – Marseille, Espace Julien – 26 avril 2022

J’avais déjà vu Last Train à Marseille il y a quelques années, on devait être tout au plus une cinquantaine et le concert avait été excellentissime, par la suite la pandémie est passé par là et deux concerts ont été obligé d’être annulé à l’espace julien et si ce soir c’était la bonne?? Hein… Enfin j’espère…

Bon malheureusement je rate « Johnnie Carwash » une voiture en flamme à l’entrée de la ville me fait perdre presque 45 minutes, c’est Marseille bébé.

Bonne surprise en entrant à l’espace julien car la salle est bien remplie.

Les lumières s’éteignent et le groupe débute avec « Fire » mid tempo bien lourd qui pause le décor, ça prend aux tripes et ça ne nous lâchera plus, il y a encore un peu de réfractaire pendant le moment calme du titre on entend un spectateur qui crie avec l’accent qui chante « Va s’y minot, boulègue » il sera servi, pendant presque 2h on ne l’entendra plus.

Jean-Noël Scherrer le chanteur est habité par le rock n roll pendant tout le set et ses acolytes sont d’une efficacité métronomique,, le public est en folie.

Il faudra attendre la troisième chanson pour avoir un titre de leurs second album « On Our Knees » avec la caisse claire qui hante l’espace julien avant que la saturation nous fasses décoller pour notre plus grand bonheur, on adore…

Moment calme quand Jean-Noël s’installe derrière un piano pour nous jouer un titre tout en finesse, émotion garantie.

Les guitares sont de retour pour refaire monter la température avant que Jean No quitte la scène pour laisser Tim, Julien et Antoine s’accaparer de la scène pour nous offrir un moment d’extase rock n rollien… rien n’est laissé au hasard même le jeu de lumières très minimaliste rend le concert sauvage, le frontman ne marche pas encore sur l’eau mais à son retour il est porté par la foule avec respect, l’ambiance à l’espace Julien est torride.

Leur dernier EP « HOW DID WE GET THERE ? » magnifique titre de 19 minutes (accompagner d’un sublime court métrage à voir ici) commence par nous caresser avant de nous violenter avec élégance, ambiance reznorienne.

Impossible d’être désappointé comme Zorg après ce tour de force même si « Disapointed » nous est jeté en pâture avant de terminer avec grande classe sur « The Big Picture ».

Putain de concert, putain de groupe, putain de son, putain de public, putain de soirée…

Merci à Village 42 pour l’organisation et l’accréditation, merci à l’espace julien pour leur bonne programmation et merci à Last Train pour leur savoir faire…

Photos : Velasco Photography

Chronique : Claude Elkabach